Ingénierie pour la Santé, un groupe de travail
L’IMT Grand Est agit au cours de projets…portés par ses groupes de travail.
Le Groupe de Travail Ingénierie pour la Santé s’intéresse au domaine tel qu’il est enseigné dans les différentes Écoles de l’IMT Grand Est, Écoles qui s’adossent également à différentes structures de recherche telles que ICube, l’Institut Jean Lamour ou le LORIA.
Nos thématiques
La robotique humanoïde pour l’assistance à la personne (Mines Nancy)
Les biomatériaux, le biomimétisme et les polymères pour la santé (Mines Nancy)
La télémédecine, le codage, le cryptage, l’estimation de la qualité d’une image et la simulation chirurgicale (TÉLÉCOM Nancy)
L’imagerie médicale, les dispositifs biomédicaux, la robotique médicale et chirurgicale, la planification et la simulation chirurgicale, la biomécanique et les biomatériaux (Télécom Physique Strasbourg)
Nos outils
Un LivingLab sur l’autonomie des personnes âgées
Un LivingLab sur la santé numérique (PROMETEE)
Un TechLab en développement de prototype à destination des personnes et des personnels de soin
L’Institut de Recherche contre les Cancers de l’Appareil Digestif (IRCAD)
L’Institut Hospitalo-Universitaire (IHU) en Chirurgie Guidée par l’Image
Une semaine de formation en Neurosciences, Neuro-oncologie et numérique, organisée chaque année par TÉLÉCOM Nancy
Une semaine de formation “Medical Robotics”, organisée chaque année par Télécom Physique Strasbourg
Intéressons nous à présent à la thématique telle que nous l’enseignons…Focus sur le module “Modélisation des Systèmes du Vivant”, proposé par le Département des Sciences et des Technologies pour la Santé de Télécom Physique Strasbourg, ouvert à tous les Étudiants de l’IMT Grand Est au cours de la semaine mutualisée entre Écoles de l’IMT Grand Est, en Novembre 2019.
Enseignement partagé au sein de l’IMT Grand Est dans le cadre de la semaine de mobilité étudiante, divers systèmes vivants sont ici étudiés et construits pour être le plus biofidèles possibles. Il s’agit de représenter un ensemble de phénomènes physiques à l’aide d’outils numériques en général, et au moyen de la modélisation par éléments finis en particulier. En effet, les systèmes vivants, ou autres segments anatomiques, sont difficiles à prototyper, compliqués à appréhender au moyen d’équations mathématiques simples et exclus de l’expérimentation in vivo, soit pour des raisons éthiques, ou par impossibilité de l’abord chirurgical. Ainsi, la méthode des éléments finis reste souvent l’unique moyen de comprendre le fonctionnement normal et le dysfonctionnement pathologique des tissus isolés ou autres systèmes vivants. Il en est ainsi, par exemple, de l’identification des mécanismes de lésions du segment céphalique et des limites de tolérance au choc afférentes. Il en va de même pour la compréhension du fonctionnement des capteurs périphériques, situés dans l’oreille interne, du système de l’équilibre. La modélisation par élément finis de ces systèmes permet de tester un grand nombre d’hypothèses ou autres configurations, tout en introduisant de la pathologie. L’objectif ultime de ces outils est de mieux protéger l’anatomie et la physiologie d’un système vivant, de mieux diagnostiquer d’éventuelles pathologies pour ainsi proposer un traitement spécifique et toujours plus efficace.